En Egypte, des peintures datant de -2 300 ans av. J.-C. montrent des pratiques de réflexologie. Il s’agit d’un bas-relief de la tombe d'un médecin du nom d’Ankhmahor, praticien auprès du pharaon de Saqqarah, qui représente une scène où l’on voit deux hommes à la peau brune, provenant de la Haute-Égypte, traitant deux autres hommes à la peau claire, de la Basse-Égypte, au niveau des pieds et des mains.
Il exerça en Europe dans les hôpitaux de Vienne et de Londres et pris connaissance des travaux du Dr Bressel sur les thérapies par digipuncture. De retour chez lui, en Amérique, il poursuivit ses études et mit ses théories à l’épreuve sur nombre de ses patients. Il put réaliser des interventions chirurgicales en utilisant pour seule technique d’anesthésie des pressions sur certains points au niveau des doigts grâce à des bandelettes ou des pinces.
En 1917, il imagina ensuite diviser le corps en 10 zones égales, correspondant chacune à un doigt ou un orteil, se poursuivant sur la partie postérieure du corps de manière identique, où tout est relié dans la même zone et les zones sont reliées entre elles par la circulation de flux énergétiques. Le pouce et le gros orteil se rapportaient à la zone 1, l’auriculaire et le petit orteil à la zone 5. Il appliqua à ses patients les techniques de zones-thérapie.
Il décrivit ce système de façon très détaillée dans un ouvrage, où il affirmait que la pression exercée sur des parties du corps comme les mains ou les pieds a pour résultat de soulager la douleur.
En 1919, son assistant, le Dr Joe Shelby Riley, affine la technique et propose les premiers schémas représentatifs des zones réflexes avec leur localisation sur les pieds et les mains. Il publie à son tour un livre intitulé « Zones therapy simplified ».
Dans les années 30, la physiothérapeute américaine Eunice INGHAM, assistante du Dr Riley, impressionnée par l’efficacité de cette méthode, se consacra uniquement à ses recherches et révéla des liens plus précis entre des points réflexes sur la plante des pieds et leurs parties correspondantes dans le reste du corps.
Elle fut à l’origine de la reconnaissance et de la diffusion de la réflexologie actuelle grâce à de nombreux congrès à travers l’Amérique et à sa première école consacrée à la réflexologie.
Elle parvint à établir une cartographie complète du corps au niveau des pieds et publia deux livres : « Ce que les pieds ont raconté » et « Ce que les pieds peuvent raconter » (1938), point de départ de la réflexologie moderne.
Eunice Ingham poursuivit ses travaux jusqu’à sa mort en 1974 et c’est son neveu, Dwight Byers, qui poursuit aujourd’hui son oeuvre au sein de l’International Institut of Reflexology à St Petersburg (Floride-USA).